Alexandre Page

Mangazeïa : légende du Nord

Auteur : Alexandre Page
Titre : Mangazeïa : légende du Nord
Date de publication : 27 janvier 2022
Éditeur : Autoédition

Résumé :

Jadis s’élevait dans le Grand Nord sibérien, une cité que sa richesse avait rendue légendaire. Le nom de Mangazeïa s’entendait dans tous les ports d’Europe ; ses sonorités exotiques signifiaient toutes les richesses de l’Asie centrale. Elle fut surnommée Mangazeïa la « bouillante d’or » par ceux qui la virent au sommet de sa gloire. Mais son opulence fut bien courte, et si la richesse de Mangazeïa a créé sa légende, la chute de cette Atlantide du Nord a entretenu son mythe.
Avec Mangazeïa: légende du Nord, Alexandre Page raconte de façon poétique et mythique la chute de l'une des plus riches cités de jadis. Perdue aux confins du pays Nenets, dans les glaces sibériennes, elle connut des décennies de gloire avant de sombrer et de s'effacer des mémoires, son emplacement même s'oubliant avec les siècles. Sa redécouverte dans les années trente du XXe siècle n'a pas encore levé tous les mystères de sa destruction aussi complète que soudaine.

Mon retour de lecture :

***** Une prouesse littéraire

Mangazeïa, cette ancienne cité sibérienne qui fut à son apogée au XVIIe siècle, a retrouvé toute sa beauté et sa richesse le temps d'une lecture. Et ce, grâce à la plume talentueuse d'Alexandre Page qui réussit le tour de force de mêler poésie et roman. J'attendais cette œuvre avec impatience et je n'ai pas été déçue. Entre jeux de sonorités, métaphores et registre lexical de haute volée, j'ai dévoré cette œuvre d'une traite. Un véritable coup de cœur littéraire ! C'est le quatrième livre que je lis de cet auteur, et, comme les bons vins, Alexandre Page se bonifie non pas avec l'âge, mais de livre en livre. Vivement le prochain !

Roussalki

Auteur : Alexandre Page
Titre : Roussalki
Date de publication : 7 juillet 2021
Éditeur : Autoédition

Demi-finaliste du prix des Chroniqueurs de l'autoédition 2022

Résumé :

Un lac mystérieux, un misérable village, un étrange voyageur, une comtesse maladive, une intrigante sorcière, un simple d’esprit et dans les confins de la Petite Russie, une légende qui les liera tous.
Avec Roussalki, Alexandre Page entraîne ses lecteurs dans la Russie du XIXe s. à la poursuite des redoutables sirènes de la mythologie slave, mais dans cette effrayante descente aux enfers, le danger ne vient pas toujours de là où on l’attend.

Mon retour de lecture :

***** Un voyage envoûtant

À travers sa plume délicate, Alexandre Page nous plonge dans un univers mystérieux mêlant légende russe et profondeur des sentiments. Des personnages attachants guidés par leurs sentiments et une détermination sans faille. L'auteur a su me faire voyager à travers la campagne russe du xixe siècle, notamment avec ces termes russes glissés de-ci de-là et de magnifiques descriptions qui m'ont embarquée sur ce lac mystérieux et vaporeux... avec les roussalki.

Partir, c'est mourir un peu

Auteur : Alexandre Page
Titre : Partir, c'est mourir un peu
Date de publication : 8 juillet 2019
Éditeur : Autoédition

Finaliste du prix des Plumes francophones 2019

Résumé :

1910, Igor Kleinenberg, jeune professeur d’allemand d’origine estonienne, devient précepteur à la cour impériale de Russie. Côtoyant au plus près le pouvoir jusqu’à sa chute, il assiste aux aléas du pays, aux manigances de l’aristocratie pétersbourgeoise, au cheminement inévitable vers la révolution nationale en pleine conflagration mondiale. Témoin des traîtrises et du mépris envers l’empereur Nicolas II et sa famille, il l’est aussi du courage et de la détermination d’hommes et de femmes qui dans les plus grandes épreuves ne les abandonneront pas. De Saint-Pétersbourg aux poussiéreuses villes d’Extrême-Orient, du soleil de Crimée aux neiges de Sibérie, Igor Kleinenberg raconte presque une décennie de la Russie dans ce qu’elle eut de tumultueux, de tragique et d’éminemment fascinant. Dans ces mémoires fictifs foisonnants, construits à partir de témoignages du temps, s’entremêlent le portrait intime et vrai de la dernière famille régnante de Russie et l’histoire troublée d’un pays au tournant de son destin. Édition illustrée d’un frontispice et de cinquante photographies anciennes.

Mon retour de lecture :

***** Un roman historique captivant

Un voyage dans la Russie du début du xxe siècle jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale à travers les yeux d’un des précepteurs des enfants du tsar Nicolas II. Et nous voilà plongés dans l’intimité de la famille impériale. Une belle découverte d’un pan de l’Histoire russe sous la belle plume de l’auteur agrémentée de jolie photographies (malgré quelques erreurs grammaticales, c’est bien dommage). Je tiens également à saluer le grand travail de recherche d’Alexandre Page.

La Petite Dame Sans et autres récits

Auteur : Alexandre Page
Titre : La Petite Dame Sans et autres récits
Date de publication : 12 mars 2021
Éditeur : Autoédition

Résumé :

Un homme encombré de ses épouses, un journaliste arriviste et sans scrupule, une vieille dame cupide ou une bande d'assassins, La Petite Dame Sans et autres récits explore à travers une galerie de personnages vrais un xixe siècle obscur et interlope. Dans la grisaille des vies anodines, derrière l'intimité des murs, sur le pavé des rues, c'est une plongée vertigineuse dans l'horreur, le pathétique, le risible ou le troublant à laquelle Alexandre Page nous convie au fil de ses nouvelles. Trente et un récits inspirés de faits réels qui, pour conduire cent cinquante ans dans le passé, résonnent étrangement avec le présent et rappellent l'étonnante constance de la nature humaine dans ce qu'elle a de plus sombre ou de plus héroïque.

Mon retour de lecture :

***** Un xixe siècle pas si lointain

Une trentaine de nouvelles relatant des faits divers du xixe siècle... et pourtant toujours d'actualité dans les thèmes abordés. L'être humain dans toute sa noirceur n'a peut-être pas tant changé que ça, et c'est bien le fil conducteur de toutes ces nouvelles remarquablement bien écrites. Une très belle plume !

En savoir un peu plus sur l'auteur...

Sa biographie :

Alexandre Page est né en 1989 à Clermont-Ferrand. Docteur en histoire de l’art, auteur d’une thèse sur le graveur-illustrateur Léopold Flameng (1831-1911), il poursuit aujourd’hui ses recherches sur l’estampe et la peinture du XIXe siècle.
Passionné par l’écriture, il décide après sa thèse de se consacrer à la rédaction de Partir, c’est mourir un peu, roman narrant les dernières années de l'Empire russe et finaliste du prix du jury des Plumes francophones 2019 présidé par Aurélie Valognes. En 2020, il publie son deuxième roman, Abyssinia, diptyque d'aventure historique en Afrique de l'Est.
Lecteur assidu, il puise notamment son inspiration parmi les grands et petits maîtres de la littérature du XIXe siècle. Pour lui, un bon roman échappe à l’immédiateté de la mode. Il doit pouvoir se lire à n’importe quelle époque avec le même plaisir et réunir trois qualités primordiales : divertir, émouvoir et enrichir le lecteur. (Source : Amazon.)

Ses œuvres :

♦ François Flameng (1856-1923), un artiste peintre dans la Grande Guerre (Éditions universitaires européennes, 2016. Réédité en autoédition, 2019)
♦ Marcellin Desboutin (1823-1902) : À la pointe du portrait (Éditions Faton, 2018)
♦ Partir, c'est mourir un peu (Autoédition, 2019)
♦ Abyssinia, volume I (Autoédition, 2020)
♦ Abyssinia, volume II (Autoédition, 2020)
♦ La Petite Dame Sans et autres récits (Autoédition, 2021)
♦ Roussalki (Autoédition, 2021)
♦ Désirez-moi ! Anthologie poétique (Édition Maison les Minime's, 2021)
♦ Mangazeïa : légende du Nord (Autoédition, 2021)
♦ Une vie d'artistes (Autoédition, 2022)

Sur les réseaux :

Site de l'auteur : http://alexandre-page.mozello.fr/
Twitter : https://twitter.com/page_alexandre
Instagram : https://www.instagram.com/alexandrepage.auteur/?hl=fr

Belle découverte de l'autoédition, Alexandre Page fait partie de ce petit noyau d'écrivains qui manie la langue française dans ce qu'elle a de plus noble. L'écriture dans l'air du temps, les expressions à la mode, la novlangue, très peu pour lui. Et c'est justement cette plume si particulière, et malheureusement en voie de disparition, que j'affectionne et qui me berce lorsque je lis un roman d'Alexandre Page.

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